Un Québec toujours fou de ses enfants ?
Un Québec toujours fou de ses enfants ?

Un Québec toujours fou de ses enfants ?

Série documentaire 6×30 minutes – 2021

Les tout-petits : agir tôt, encore et toujours

En 1991, la recherche sur le développement des tout-petits était déjà bien avancée. On savait que la période de la petite enfance était une période d’extraordinaires possibilités qu’il ne fallait pas manquer. Aujourd’hui, on a encore plus de données scientifiques qui le prouvent! Et depuis 30 ans, beaucoup a été fait pour accompagner les parents pendant la grossesse et pendant les premières années de vie de l’enfant : rencontres prénatales, programmes de soutien aux habiletés parentales, création des congés parentaux… La création des CPE et leur accessibilité universelle sont aussi une grande fierté. On sait que la fréquentation d’un CPE est un facteur de protection dans le développement de l’enfant, mais il y a aujourd’hui des enjeux de qualité et d’accessibilité pour les familles, dont les familles issues de l’immigration, auxquels il faut s’attaquer sérieusement!

La vie de famille et la gestion du temps

Depuis la publication du rapport Un Québec fou de ses enfants, beaucoup a été fait pour soutenir les parents dans l’exercice de leur rôle et les effets sont encore mesurables aujourd’hui. Mais en 30 ans, la vie de famille s’est complètement transformée! Il y a de plus en plus d’adultes dans la vie des enfants, les pères sont désormais au rendez-vous et plus présents que jamais pour leur famille. Pourtant, le temps manque, la vie tourbillonne.
Depuis la création des CPE, le retour massif des femmes aux études et sur le marché du travail a donné naissance à une nouvelle nécessité : celle de concilier vie professionnelle et vie familiale. Tout un défi!

Lutter contre la pauvreté, prévenir la négligence

La question de la lutte contre la pauvreté était un chapitre central dans le rapport Un Québec fou de ses enfants, entre autres à cause de ses conséquences très importantes sur le développement des enfants. C’est donc une grande fierté d’avoir pu améliorer les taux de pauvreté au Québec dans les 30 dernières années. Toutefois, certaines populations parmi les plus vulnérables ont été négligées.

Les 5-11 ans : leur bien-être à l’école

Savoir compter, savoir écrire, c’est important! Mais ce qui animait particulièrement le groupe de travail du rapport Un Québec fou de ses enfants, c’était le développement global de l’enfant et son bien-être à l’école. L’école a une mission fondamentale auprès des enfants du primaire, mais elle va bien au-delà de la réussite scolaire. Heureusement, depuis 30 ans, la notion de réussite scolaire a beaucoup évolué. Qu’en est-il de la capacité des écoles à offrir un environnement accueillant, inclusif, axé sur la qualité de l’expérience globale de l’enfant? Et quel rôle ont les parents dans la réussite éducative de leur enfant?

Besoins particuliers, du soutien sur mesure

Il n’y avait aucune recommandation portant sur les enfants à besoins particuliers dans le rapport Un Québec fou de ses enfants! Les enfants ayant un trouble, un handicap ou des difficultés d’apprentissage sont aujourd’hui une préoccupation majeure dans nos écoles, qui ressentent à juste titre beaucoup de pression pour qu’on réponde correctement aux besoins de ces enfants. Il en va de leur plein développement et de leur motivation scolaire.
Depuis 20 ans, dans le réseau scolaire québécois, le pourcentage de ces enfants aurait doublé. Cette course au diagnostic est-elle justifiée? Et comment pourrait-on arriver à mieux intervenir auprès de ces enfants?

Les ados : leur faire une place

Il y a 30 ans, le climat était accablant autour des ados : grossesses, taux de suicide, décrochage scolaire, consommation d’alcool, toxicomanie… Depuis la publication du rapport Un Québec fou de ses enfants, on a surtout développé des politiques autour des comportements à risque des ados. Heureusement, ils et elles vont mieux, mais beaucoup reste encore à faire. Notamment pour la grande majorité des ados qui disent se porter assez bien, mais qui ont grandement besoin d’espaces plus positifs pour leur permettre de vivre des succès à l’école et de s’exprimer dans la société.